Nous ne sommes pas pressés !
Cette réforme impose de nouvelles contraintes aux parlementaires, du fait de nouvelles et vraies responsabilités qui revalorisent enfin le rôle du Parlement et des parlementaires tel que tous ici nous l'avons réclamé.
Bien évidemment, cette présence plus forte dans des endroits bien définis, importants et exposés désormais à la vue des médias – séance publique ou commissions – ne représente pas forcément la totalité du travail des parlementaires. Chacun le sait ici. On peut regretter que, faute d'explications suffisantes, l'opinion se laisse abuser par des manipulations politiciennes dont certains, sur les bancs de l'opposition, croient profiter habilement alors que nous sommes tous, collectivement, regardés et déconsidérés de la même manière. J'en veux encore pour preuve le débat de cet après-midi : entre seize heures quinze et dix-sept heures trente, il y avait moins de députés en séance publique qu'il n'y en avait à la commission des affaires économiques, présidée par M. Patrick Ollier. Nous étions une centaine, et nous manquions de chaises !