…ce texte qui érige en principe la fin de la démocratie au coeur même de notre assemblée et le bâillonnement du peuple par le biais de leurs représentants à l'Assemblée nationale.
Monsieur le président de l'Assemblée, je me tourne vers vous pour vous poser la question qui résume ce débat : quel sens auront, demain, les termes de représentation nationale si l'ensemble des positions démocratiques ne peuvent même plus être exprimées librement ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Vous avez vous-même écrit au président de notre groupe, il y a quelques jours, que vous souhaitiez réformer le règlement, « non pas pour la majorité, mais pour l'Assemblée nationale. » (« Il a raison ! » sur les bancs du groupe SRC.) A ce stade de la discussion, permettez-moi d'en douter fortement. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)