Sauf que ce que nous disions, à l'époque, c'était qu'il fallait supprimer la publicité dans le service public, pour l'accompagner d'une augmentation progressive de la redevance, afin qu'elle soit à un niveau égal de celui de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne – ce qui est toujours refusé aujourd'hui –, et qu'une partie du produit de la publicité des chaînes privées vienne alimenter les ressources des chaînes publiques, comme cela se passe en Grande-Bretagne.
Pourquoi est-ce que je dis cela ? Parce qu'aujourd'hui, après cette décision, ce coup politique du Président de la République, qui a donné naissance à la commission Copé, nous voyons bien qu'il y avait un déséquilibre.
Permettez, monsieur le président, vous avez laissé à Laurent Fabius le temps de s'exprimer, je prendrai aussi le temps de le faire. (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Même si mes propos n'ont sans doute pas la même importance que ceux de mon collègue Fabius.