Je viens de prendre connaissance du contenu de la conférence des présidents de ce matin et j'ai découvert que la déclaration du Gouvernement sur le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale et le débat qui suivra auront lieu jeudi 26 juin, à quinze heures.
Je suis allé au service de la séance, pour examiner l'architecture du débat. J'ai pu constater que trois heures de débat seulement étaient prévues sur un sujet qui engage la nation, un sujet extrêmement important pour la défense nationale, pour notre politique étrangère. C'est un sujet d'actualité.
Nous allons, en particulier, aborder le retour de la France dans l'OTAN et les mutations très importantes de la défense nationale. Je suis donc étonné que l'on consacre à la nouvelle politique de défense de la France, à nos nouvelles relations dans l'OTAN, le même temps qu'à l'examen de la proposition de loi sur les détecteurs de fumée. Je trouve cela curieux.
Je ne veux pas porter de jugement, mais je souhaiterais, monsieur le président, que vous soyez mon interprète auprès de M. le Président de l'Assemblée nationale afin de savoir si ce débat ne pourrait pas être programmé un mardi ou à un mercredi et si nous ne pourrions pas disposer d'un peu plus de temps.
Le groupe UMP, majoritaire, fort de plus de 300 membres, disposera d'une heure. Si vous divisez cette heure par 300, nous arrivons à peine à quelques secondes par député. J'ai cependant, la faiblesse de penser que l'ensemble des parlementaires de mon groupe seront intéressés par ce débat, et qu'une partie d'entre eux auront envie de s'exprimer.