…de mettre la main sur les activités les plus juteuses de nos ports, tout en laissant la charge que représente l'investissement dans les infrastructures aux collectivités locales et aux ports autonomes. Ceux-ci, si cette loi est adoptée, ce qui est fort probable, seront privés des seules ressources qu'ils avaient jusqu'à présent, c'est-à-dire celles des activités commerciales.
Je ne veux pas revenir sur l'exemple que je prenais dans mon intervention, celui du port de Marseille, mais c'est quand même une réalité : pour le financement des infrastructures, l'État a versé 26 millions et le port autonome 158 millions. Cela signifie, soit dit en passant, qu'il ne fonctionne pas si mal que cela. Sinon, il n'aurait pas pu dégager les moyens qu'il a pu investir pour relever le niveau de ses prestations.
Depuis le début de cette discussion, de nombreux orateurs, y compris dans votre propre camp, dans cet hémicycle comme au Sénat, ont souligné que la question de l'investissement était la plus importante. Il est facile d'en faire la démonstration.