Deuxièmement, l'absence de sécurité sur le réemploi des personnels dans leur qualification : comment réembaucher un grutier, par exemple, si le port ne dispose plus de grues ? Troisièmement, l'absence de garantie sur la viabilité des structures de maintenance devant accueillir le sureffectif de personnel, puisque celles-ci ne répondront plus qu'aux lois du marché et que les opérateurs locaux n'auront aucune obligation de s'adresser à elles.
Enfin, cette loi est incertaine car elle n'organise pas seulement la dévolution des outillages et le transfert des personnels, mais elle place une grande part de la responsabilité du développement de nos ports dans la seule main des opérateurs privés.
Pour cette raison, mais aussi du fait du refus de prise en compte des amendements que nous avions loyalement élaborés, et de l'absence d'une vision plus globale et plus ambitieuse de notre politique maritime, nous ne voterons pas ce projet de loi. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)