La part d'investissement des collectivités territoriales et des fonds européens, capitale dans l'achat des outillages – 12 millions d'euros sur un total de 20 millions à Bordeaux –, ne se traduira pas automatiquement par une croissance de l'activité. Nous craignons même que ces collectivités ne soient appelées au conseil de développement avant tout dans la perspective de mettre leur chéquier à contribution !
Par ailleurs, cette loi est incertaine par manque de garanties. Je retiendrai trois points. Premièrement, le risque de voir s'installer un monopole privé – un risque particulièrement grand à Bordeaux –, plus dangereux qu'un monopole public, et sans aucun garde-fou.