Non, il s'agit de la flotte présidentielle.
Comment ne pas être inquiet, par exemple, quand le coût du dragage, si pénalisant pour Bordeaux, ne sera finalement assuré par l'État, dont c'est l'obligation, qu'au terme de cinq ans ?
Cette loi est également incertaine dans ses résultats. Notre première inquiétude est l'absence d'évaluation programmée des effets de la loi. Qu'elle soit élaborée pour redonner force à nos grands ports et non dans une simple volonté de conférer au secteur privé une responsabilité considérable dans cette activité, nous voulons bien en prendre acte. Mais il convenait au moins d'en évaluer conditionnellement les effets ! Que ferons-nous, monsieur le secrétaire d'État, si les effets attendus ne sont pas au rendez-vous ?
La loi est également incertaine dans ses modalités, car elle a été élaborée à la hâte, et tous les acteurs portuaires subiront les effets de cette précipitation.