Mais c'est l'arbre qui cache la forêt, car ce dont crève notre économie, c'est de votre logique en faveur de l'actionnaire. Ainsi, chez M. Ghosn, avec un taux de marge de 6 % , la rémunération des actionnaires a augmenté de 9 %, et l'on a réduit d'autant la masse salariale, laquelle représente moins de 15 % du prix d'une voiture. Mais vous ne voulez pas régler le problème et vous nous annoncez triomphalement la mise en place de la société de financement de l'économie. Non ! On ne finance pas l'économie, car il s'agit de l'économie réelle !
Il y a quelques jours, au moment où tombaient les dépêches annonçant la rechute de la Bourse de New York, vous nous disiez que les banques allaient recommencer à créer de la valeur. Non, les banques ne créent pas de la valeur, elles vivent et engraissent grâce à la valeur créée dans l'économie réelle. En l'occurrence, vous avez un problème conceptuel, théorique : vous ne comprenez pas comment marche l'économie. Je vous renvoie aux classiques de l'économie politique.