Ne soyez pas si impatient ! (Sourires.)
Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, après l'excellent propos de Mme la ministre, je n'ajouterai que quelques mots.
Nous sommes en effet entrés, depuis mardi soir, et probablement jusqu'à la semaine prochaine, dans un grand débat de révision constitutionnelle. Certains, à gauche, jugent que, malgré le renforcement des pouvoirs du Parlement – qu'ils ne contestent pas –, la réforme est un peu trop faite pour le Président. D'une certaine façon, la proposition de loi que nous examinons ce matin s'inscrit dans cette logique. Quelques observations vous convaincront peut-être de la nécessité de retirer ce texte.