L'inadéquation de votre proposition avec l'esprit de nos institutions apparaît encore plus clairement en cas de cohabitation. Vous proposez que le temps de parole du Président de la République soit alors comptabilisé avec le temps de parole de l'opposition. Imagine-t-on les interventions de François Mitterrand comptées, entre 1986 et 1988, parmi celles des différentes formations de l'opposition représentées au Parlement, au nombre desquelles figurait le Front National ?