Je vous remercie, madame la présidente, de m'autoriser à continuer.
Ce que veulent savoir les Français, donc, c'est s'il y a des risques. C'est pour cette raison que le débat sur les OGM, et vous avez eu raison de le rappeler, n'est pas exclusivement un débat scientifique. C'est aussi un débat de société. C'est pourquoi le Président de la République, on peut au moins le lui reconnaître à cette tribune, a eu raison de souhaiter que ce débat soit traité dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Il est essentiel que tous les acteurs puissent s'exprimer librement – j'insiste sur ce mot : librement – et faire part de leur point de vue.
Je regrette la tonalité prise aujourd'hui par ce débat. Il conviendrait que nous dépassions cette opposition stérile, réductrice, entre les « pro-OGM » et les « anti-OGM »,…