…pour leur donner des avis. Car sur un sujet aussi complexe, la politique doit éviter l'arrogance, l'amalgame, le prêt-à-penser, la diatribe.
Souhaité à l'unanimité des collèges, des entreprises, des agriculteurs, des ONG, des représentants du Parlement, des villes, des régions et du Gouvernement, ce texte vise à mettre en place une procédure digne de ce nom, à faire le mélange des savoirs, des sciences et des regards. De nombreux problèmes vont se poser dans le domaine des biotechnologies. Et, monsieur Cochet, le Parlement français ne légifère pas pour ou contre Monsanto, mais sur toutes les formes de biotechnologies qui vont apparaître dans les décennies à venir. De quoi parle ce projet de loi ? De la Haute autorité, des procédures, de la responsabilité des politiques, de la transparence, de l'information, des voies de recours, des dommages collatéraux. Que voulez-vous ? Qu'il n'y ait pas de loi, pas de transparence, pas de responsabilité, pas de Haute autorité ? (Exclamations sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)