Défavorable.
Madame la députée, vous reconnaissez vous-même que le tutorat est assuré dans de bonnes conditions dans certaines universités : ce domaine relève de la responsabilité des universités, comme le prescrit la loi d'autonomie des universités.
Madame Lemorton, vous avez déclaré en défendant la question préalable qu'on ne pourra plus réaliser des travaux pratiques en petits groupes parce que le nombre des étudiants sera plus élevé : ce n'est pas vrai. La répartition sera différente mais les conditions de l'organisation pourront être les mêmes pour toutes les universités ; ces conditions relèveront simplement de leur compétence.
Ne faites donc pas de déclarations a priori sur la perte de la qualité de l'enseignement en travaux dirigés par petits groupes, comme il se pratique déjà en pharmacie ! Vous faites un procès d'intention que rien ne justifie.
Lorsqu'on discute avec les doyens des facultés de médecine ou de pharmacie, ceux-ci font part de leur satisfaction de pouvoir enfin se parler en vue d'établir des projets communs, ce qui les conduira à réorganiser leur enseignement, que celui-ci soit délivré en cours magistral ou lors de travaux dirigés. Le tutorat sera donc bien exercé.