Avis défavorable.
Je comprends et je partage, Madame Crozon, l'attention que vous portez aux infirmières et aux kinésithérapeutes qui remplissent un rôle essentiel dans le bon fonctionnement de notre système de soins. Je me suis ainsi engagée à ce que le système qui prévaut actuellement pour les kinésithérapeutes soit pérennisé dans l'arrêté d'application.
La réforme ne changera rien au système du cas par cas. Une procédure conventionnelle entre école et université sera prévue dans l'arrêté d'application.
Quant aux infirmières, vous le savez bien, les instituts de formation aux soins infirmiers relèvent du ministère de la santé. Ils n'ont pas, pour l'instant, vocation à être remplacés par un cursus universitaire. Le rapport des trois inspections générales – IGAS, IGF, IGAENR – que vous avez cité a été rendu à ma collègue Roselyne Bachelot qui, sur la base de ces recommandations, réfléchit à l'évolution de la formation des infirmiers.
Les professions paramédicales sont pleinement associées à cette réforme grâce aux nouvelles passerelles que la loi prévoit. Les paramédicaux pourront entrer en deuxième année du cursus de santé, sous réserve de réciprocité pour les collés de première année de santé.