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Intervention de Pascale Crozon

Réunion du 22 juin 2009 à 21h30
Création d'une première année commune aux études de santé — Article 1er, amendement 5

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Crozon :

Cet amendement a pour objet d'intégrer dans le L1 santé, dans un souci de cohérence, les formations d'auxiliaires médicaux tels que les infirmières et les masseurs-kinésithérapeutes. Dans certaines facultés, les étudiants masseurs-kinésithérapeutes sont recrutés à l'issue du PCEM 1. Refuser d'intégrer ces formations dans la première année commune nous semble parfaitement contradictoire avec le texte de la proposition de loi.

D'ailleurs, en commission, plusieurs députés de la majorité ont déploré que les professions paramédicales ne soient pas comprises dans la réforme, en invoquant la place qu'elles occupent dans les maisons pluridisciplinaires.

Si l'objectif de la réforme de la première année de médecine est de permettre aux professions de santé d'acquérir une culture commune, il convient d'y inclure les infirmiers et les kinésithérapeutes, de plus en plus amenés à travailler en maison de santé pluridisciplinaire.

Par ailleurs, nous avions déposé un amendement demandant que les formations de l'enseignement supérieur nécessaires à l'exercice des professions d'auxiliaires médicaux mentionnées au livre III de la quatrième partie du code de la santé publique – infirmières et masseurs-kinésithérapeutes – soient sanctionnées par un diplôme reconnu dans le système LMD. Cet amendement a été déclaré irrecevable.

Enfin, lors de la discussion de la loi LRU en janvier 2007, la ministre de l'enseignement supérieur s'était déclarée favorable à l'harmonisation. Elle avait annoncée à la représentation nationale que trois missions de l'Académie de médecine, de l'Académie des sciences et de l'Ordre des médecins réfléchissaient d'ores et déjà au devenir des études médicales et paramédicales. Un rapport de l'inspection générale des affaires sociales et de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche sur l'impact du dispositif LMD a également été remis à la ministre de la santé et à la ministre de l'enseignement supérieur en octobre 2008 ; nous ne savons pas quelles réponses y ont été apportées.

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