…plutôt qu'à cultiver l'ambition de faire progresser notre société, apanage des politiques. Aussi ce texte ne peut-il nous satisfaire.
Je vous assure, mes chers collègues, que si cette proposition de loi était à la hauteur du gâchis humain auquel nous sommes confrontés, nous l'aurions votée. Hélas pour nous, et surtout pour les étudiants, elle ne nous apporte aucun espoir.
S'il fallait un dernier argument pour vous en convaincre, j'évoquerais les raisons du report. Car, derrière les déclarations rassurantes sur la finalisation d'un projet – qui, soit dit en passant, était déjà présenté comme parfaitement achevé lors de la lecture du 16 décembre dernier –, se cache une réalité bien moins avouable : la situation explosive dans les facultés, comme nous avons pu le constater depuis le début de l'année 2009, situation qui aurait pu s'envenimer encore un peu plus à la rentrée si ce texte était passé.