Ou bien ce texte devait viser l'ensemble des professions de santé, médicales ou paramédicales, pour donner une cohérence à une branche professionnelle qui, de plus en plus, est amenée à travailler en transversalité ; ou bien il fallait gérer l'existant en n'appliquant la réforme que pour les trois professions aujourd'hui concernées par le tronc commun, quitte à mener par la suite une étude d'impact. En aucun cas il ne fallait produire un texte qui, en raison de sa modeste ambition, ne peut prétendre à réaliser la refonte générale de la notion de formation aux métiers de la santé en maintenant les inégalités que subissent actuellement les étudiants.
Un autre exemple trahit bien les incohérences du texte : comment les étudiants vont-ils être accueillis ? Leur nombre va bien sûr augmenter, par un phénomène d'appel d'air, mais qu'en sera-t-il des professeurs ? Comment mettre en place des travaux dirigés avec 150 ou 200 étudiants ?