L'amendement adopté au Sénat permettra à une université qui aurait plusieurs UFR médicales de répartir le numerus clausus proportionnellement au nombre d'étudiants affectés à chacune d'entre elles. Ce sera plus simple, plus lisible et plus égalitaire pour les candidats.
Comme la réunion de la commission l'a montré et comme votre rapport l'illustre, monsieur le rapporteur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, ce texte est, dans les conditions que je viens de reprendre, souhaité par toutes les parties : les professeurs, les étudiants, les professionnels, les sénateurs, le Gouvernement et – je n'en doute pas – l'Assemblée nationale.
En tout cas, il s'agit d'un très grand pas que votre commission des affaires sociales – dont je salue le président – nous propose de franchir pour les études de santé, et que nous réaliserons : un pas vers la naissance d'une culture médicale commune à tous les professionnels de santé ; un pas vers la « LMDéisation » des études de santé, c'est-à-dire leur harmonisation au plan européen ; un pas vers une première année de santé enfin conçue pour les étudiants et pour leur réussite.
De tout cela, monsieur le rapporteur, je vous remercie. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)