L'Allemagne étant un État fédéral, les Länder ont financé une grande partie de cette présidence, et leurs dépenses réelles ne sont pas connues : comme on le sait, la transparence, chez les Allemands, c'est pour les autres ; pour eux, la notion est beaucoup plus évanescente ! Il se peut donc que nous soyons conduits à abonder encore les crédits du programme dédié à la présidence française : il faut, messieurs les secrétaires d'État, que celle-ci soit l'occasion de travailler avec les collectivité locales, et ce afin de la porter dans tout le pays. Peut-être le Gouvernement pourrait-il à cet effet encourager les initiatives par des incitations sonnantes et trébuchantes.
Voilà pour une brève présentation des structures plus que des crédits, car les matières dont il est question ici requièrent au total peu d'argent, tout en étant essentielles au bon fonctionnement de l'État et de la démocratie. La commission des finances, sur ma proposition, a décidé d'adopter ces crédits et de rejeter les amendements déposés par nos collègues Georges Tron et Louis Giscard d'Estaing.