Monsieur le président, monsieur le ministre d'État, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, je crois qu'on ne soulignera jamais assez l'importance et le caractère exceptionnel du Grenelle de l'environnement. Merci, monsieur le ministre d'État, pour la manière dont vous le conduisez.
Enfin, ces impératifs cruciaux que sont l'écologie, le développement durable et la protection de notre planète vont sortir de la nasse politique dans laquelle ils étaient enfermés depuis une bonne trentaine d'années ! Aujourd'hui, l'écologie n'appartient plus à un parti, mais préoccupe tous les acteurs de la vie politique. Le Président de la République offre enfin à la France la possibilité d'être un moteur dans ce domaine, pour combattre un certain nombre d'idées reçues. Nul doute que chacune des propositions du Grenelle de l'environnement sera regardée par tous les pays de la planète. Et c'est une bonne chose, car ainsi la France ne sera plus seule à protéger notre bonne vieille terre.
Je vois un double intérêt à nos travaux.
Ils permettront d'abord et avant tout d'établir une liste quasi exhaustive des mesures à proposer à notre discussion et à nos choix, car ce sont bien les parlementaires qui voteront une grande loi environnementale.