Je n'ai pas le temps nécessaire pour reprendre l'ensemble des propositions : c'est pourquoi je n'évoquerai que quelques exemples émanant des différents groupes de travail.
Ainsi, le groupe de travail n° l propose un plan national de développement du fret non routier, accompagné d'un durcissement de la réglementation sur les poids lourds avec la réduction de leur vitesse maximale et la création d'une taxe kilométrique.
Il s'agit certes de bonnes propositions. Mais a-t-on réellement conscience que leur application nécessitera un effort remettant en cause le cadre du libéralisme qui est celui de l'Europe tout entière ? La logique libérale impose en effet de réduire le réseau ferroviaire aux modes et aux lignes les plus rentables, favorisant ainsi l'accroissement du tout routier.
Le dernier événement en date illustrant cette orientation est la décision de la SNCF de fermer au transport de marchandises, dès novembre prochain, 262 gares dont celles du Mans, de Poitiers, de Saint-Pierre-des-Corps ou encore de Limoges. Le Gouvernement est bien responsable de ce choix…