Je termine, monsieur le président.
Il faut également se poser la question de l'industrie des biotechnologies et des semenciers et de notre risque réel de décrochage et de dépendance vis-à-vis de multinationales étrangères en général et américaines en particulier.
Ces deux questions du transport routier et des OGM sont emblématiques du Grenelle de l'environnement. Elles sont en effet complexes, donnent lieu à des affrontements idéologiques et passionnels, mais elles sont aussi porteuses d'enjeux majeurs tant en termes économiques que sociaux ou humains. Il vous faudra, monsieur le ministre, user de tout votre art de l'écoute et du dialogue pour en tirer des pistes cohérentes en phase avec les attentes des acteurs que vous avez su intensément mobiliser. Mais il vous faudra aussi entendre les élus et redonner au Parlement le rôle qui est le sien : voter la loi dans le souci de l'intérêt général. (Applaudissements sur les bancs du groupe Nouveau Centre.)