Monsieur le président, madame, messieurs les ministres, depuis l'adoption de la Charte de l'environnement, l'article 34 de la Constitution donne au Parlement compétence en matière de protection de l'environnement. J'espère donc qu'au-delà de cette succession d'interventions sans vote et sans débat, le Parlement aura l'occasion, dans les semaines qui viennent, d'être saisi de mesures concrètes et de débattre sérieusement sur les grands points et les grandes mesures à prendre pour réellement entrer dans une ère nouvelle, qui consacre notre volonté de protéger la planète et de laisser aux générations futures des espaces – et des espèces – les moins dégradés possible.
Ayant siégé en qualité de parlementaire au sein du groupe relatif aux interactions entre environnement et santé, et pour avoir recueilli des témoignages directs et indirects des autres groupes, je puis témoigner qu'ils ont bien fonctionné. Je tiens aussi à saluer la qualité des travaux menés avec les acteurs idoines en dépit du temps insuffisant dont nous disposions. La seule critique majeure que je ferai du point de vue de la méthodologie tient davantage à la programmation de réunions dites « régionales ». Je m'explique.
L'on peut s'étonner que la liste des villes et des dates où doivent se tenir les débats locaux n'ait été communiquée que très tardivement.