Monsieur le président, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, le 21 mai 2007, trois semaines après avoir appelé à la liquidation, « une bonne fois pour toutes », de l'héritage de mai 1968, le Président Sarkozy plaçait l'enjeu environnemental sous le signe symbolique de Grenelle.
Nous nous félicitons de ce choix heureux et inattendu, mais plus encore d'une initiative qui est un authentique exercice de démocratie, au cours duquel les acteurs conviés autour de la table se sont attachés à faire émerger un consensus sur le diagnostic et des convergences sur les objectifs.
Les associations de protection de l'environnement que nous avons reçues nous ont confirmé cet état d'esprit et – pourquoi ne pas le dire franchement ? – nous souhaitons le succès de ce « Grenelle de l'environnement ». A voir les bancs clairsemés de la majorité et le peu d'enthousiasme de M. Copé, je ne suis sûr qu'il en soit de même partout dans cet hémicycle ! (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)