…avec l'idée que la planète n'est pas un monde strictement infini et que les ressources sont rares. C'est à cela que nous appelle le Grenelle de l'environnement. M. Steiner, que tout le monde respecte sur ces bancs, patron du programme national des Nations unies pour l'environnement, disait à Rio, il y a trois semaines, devant cinquante-deux chefs d'État, que cette conférence des parties prenantes, que les Français appellent leur Grenelle, peut être un laboratoire et que, si ce laboratoire fonctionne, ce sera une bonne nouvelle pour la gouvernance internationale. Tel est l'enjeu. Je crois que nous avons les capacités de le relever. Je voudrais, pour conclure, rappeler un vieil adage africain : « La terre, nous ne l'héritons pas de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants. » (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)