Le 24 septembre dernier, au cours de la conférence sur les changements climatiques qui se tenait à New York, le Président de la République a rappelé qu'il fallait éviter de franchir le point de non-retour. Ce point de non-retour a été évalué à 2 degrés en 2050. Si la température mondiale augmente en moyenne de 2 degrés à cette échéance, nous serons incapables de revenir en arrière.
Il convient, mesdames et messieurs les députés, de démontrer qu'une économie durable est possible. L'économie actuelle prélève plus sur l'écosystème qu'il n'est possible. Très objectivement, certaines ressources sont rares − qu'il s'agisse de l'énergie, de l'air, du niveau climatique, de la qualité des terres arables, de la biodiversité…