C'est devant le Parlement de la République que devront in fine être débattues les évolutions les plus importantes de la société française.
Le deuxième message, c'est que notre action n'a évidemment pas de sens si, sur de tels sujets, elle n'est pas européenne et internationale. La France doit être exemplaire dans tous ces combats-là, mais elle ne peut pas être un acteur isolé. Nous devons reprendre la main. La présidence française du Conseil de l'Union européenne l'an prochain et la conférence de Bali en décembre nous offrent une fenêtre de tir que nous ne devons pas manquer.
Enfin, je veux être clair sur ce que n'est pas le Grenelle de l'environnement. Pour passer à l'action, il ne faut plus entretenir de conflits artificiels que la société française elle-même considère déjà comme dépassés. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) C'est une question de responsabilité et, au fond, de bon sens.