Vous devez être identifié pour donner une opinion sur cet élement
L'examen des budgets des transports des dernières années en témoigne aussi clairement.
S'agissant de la région alpine, nous nous réjouissons du projet ferroviaire Lyon-Turin, cher à M. Bouvard, qui devrait assurer le transport de voyageurs et de marchandises et donc permettre de réduire la circulation des voitures et des poids lourds. (« Très bien ! » sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) En effet, il y a urgence. En vingt ans, la part du rail entre la France et l'Italie a chuté de plus de moitié. À l'inverse, le nombre de poids lourds traversant les Alpes franco-italiennes n'a pas cessé d'augmenter : 1 million en 1984, 2,8 millions en 2004, et on en prévoit 4 millions d'ici à 2025. Les nuisances pour les habitants de la région ainsi que pour l'équilibre écologique sont réelles. Pourtant, ce projet a souffert de lenteurs importantes.
Comment votre majorité pourra-t-elle respecter les objectifs de Kyoto sans renouveau du chemin de fer ? Donner la priorité au ferroviaire, tant pour le fret que pour le transport de passagers, nécessite une réelle politique volontariste de rééquilibrage des modes de transport.