Le Président de la République lui-même avait d'ailleurs déclaré lors de la campagne électorale – et je sais qu'il tient ses engagements – qu'il fallait revoir les relations entre le Parlement et l'exécutif s'agissant de la politique internationale. Il n'est pas pensable, dans une démocratie moderne comme la nôtre, que la souveraineté nationale soit systématiquement tenue à l'écart de ces sujets au nom d'un domaine réservé dont le caractère constitutionnel est d'ailleurs loin de faire l'unanimité parmi les juristes et les professeurs de droit.
Il est donc temps de dire fermement que la politique étrangère doit aussi être débattue à l'Assemblée nationale.