Il s'agit d'un amendement de repli puisque nous souhaitions la suppression de cette obligation. Le verbe « bénéficie » nous semble trop impératif. Dans de nombreux pays, le réseau culturel et linguistique français est faible et, s'il existe, très concentré sur la capitale. Dans ces pays d'ailleurs, il y a peu de demandes. En Mongolie, par exemple, les gens seraient obligés de faire plusieurs centaines de kilomètres pour venir à Oulan-Bator, d'abord pour subir une évaluation, puis pour suivre un enseignement de français. Cela n'a pas de sens et ces difficultés de déplacement rendent l'article 1er inapplicable. C'est pourquoi, soucieux de réalisme et de bon sens, nous proposons la formulation « peut bénéficier ».