Nous sommes en effet très sensibles à ce sujet des grands-mères. La justice a d'ailleurs statué sur le cas d'une de ces personnes qui, arrêtée dans son bain, avait failli être ramenée dans son pays d'origine, estimant qu'elle avait été traitée de façon excessive. Il est tout à fait positif d'exempter de l'apprentissage du français une personne de plus de soixante-cinq dont la présence auprès de ses petits-enfants peut être utile.
En revanche, comme M. Braouezec, nous ne voyons pas pourquoi vous imposez cette obligation aux jeunes dès l'âge de seize ans plutôt que de dix-huit ans. Pour nous, le mineur a, dans tous les cas, droit au regroupement familial. Il n'y a donc pas lieu de poser ce type de condition.