M. le rapporteur a parlé à propos des migrants de niveau « obtenu ». Pourriez-vous, monsieur Mariani, nous rassurer sur ce que vous entendez par là ?
Vous avez par ailleurs affirmé que les migrants n'auraient rien à payer. On peut pourtant lire dans votre rapport, à la page 71, que « le coût prévisionnel du dispositif est évalué à 17,5 millions d'euros par an », ajoutant qu'il « s'agit donc d'un simple transfert de la France vers l'étranger de dépenses déjà assumées par l'agence », à savoir l'ANAEM, et que, « afin de financer ce surcoût, plusieurs recettes nouvelles sont envisagées, telles que l'augmentation de la taxe sur les attestations d'accueil ou des frais de dossier pour les visas long séjour ». Qui va payer, sinon les migrants ? (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
J'approuve les conventions qui sont en cours avec divers pays d'Afrique, car je suis très favorable au codéveloppement. Tout le monde peut en effet y gagner. Cela permettrait, en particulier, d'éviter que la misère ne conduise nombre d'enfants africains à ne même pas pouvoir – comme le soulignait M. Mamère – se rendre là où l'on procède au test ADN, si jamais cette disposition...