…du moins prépondérant du directeur des établissements publics de santé, qui s'exerce sans contre-pouvoir ni délibération de quelque instance que ce soit, puisque les compétences du conseil de surveillance ont été soigneusement rognées et bornées. Un tel pouvoir, pour le moins excessif, semble conduire à un mode de gestion qui, s'il reflète l'organisation qui prévaut aujourd'hui au sommet de l'État, et que le Président de la République semble vouloir étendre à tout le pays, ne correspond ni à notre époque ni aux besoins de la gouvernance des hôpitaux.
Il aurait été préférable que l'article 6 soit rejeté, mais, puisque la majorité ne l'a pas voulu, nous proposons au moins de le corriger en précisant que le directeur n'est pas le seul à définir la politique générale de l'établissement.
J'appelle l'attention de tous nos collègues, quel que soit leur groupe, sur la nécessité de voter cet amendement. Si elle le rejetait, la majorité manifesterait en effet une fois de plus…