Madame la présidente, regardez l'attitude du rapporteur qui ne nous écoute pas ! C'est un dénigrement de l'opposition ! Voilà comment on considère le Parlement et voilà ce qui nous attend demain : l'absence de respect ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Devant une attitude comme celle-ci, on peut se demander ce qu'il en sera, demain, du droit de résolution, du droit d'amendement et, pis encore, du droit d'être écouté. C'est pourquoi nous prendrons le temps de débattre longuement de ce que nous considérons comme un déni de démocratie.
Mes chers collègues, nous vous invitons naturellement à voter cet amendement, car si chacun prend le temps d'en mesurer la portée, il comprendra que c'est son propre droit à la parole qu'il protégera en le votant.