Nous n'allons pas engager un débat sur la lettre du président de l'Assemblée nationale, mais, puisque M. Warsmann considère que je traite par le mépris ce qui a été écrit par le président et dont je viens de prendre connaissance, je vais lui en donner deux exemples.
Vous trouvez formidable la proposition du président de l'Assemblée nationale de partager à égalité le temps des questions au gouvernement entre majorité et opposition mais, aujourd'hui, sur douze questions, l'opposition en pose cinq. Que se passera-t-il alors demain ? Nous aurons une question de plus ? Et si on veut le faire à la proportionnelle, il sera logique qu'elle soit accordée aux députés non inscrits. Ne nous dites donc pas que c'est un progrès, ce n'est rien du tout !
Autre exemple, la proposition de M. Accoyer d'attribuer la moitié du temps imparti dans le cadre des débats consécutifs aux déclarations du gouvernement aux groupes de l'opposition. C'est déjà le cas : nous en avons eu la démonstration cet après-midi. La majorité a eu deux fois dix minutes, l'opposition aussi. Arrêtez donc de nous dire que c'est un progrès !
Quant au respect de l'ordre du jour, lorsque nous déposons des amendements relatifs à une question comme le référendum d'initiative populaire, ne respectons-nous pas notre ordre du jour ? Bien sûr que si. Ce soir encore, vous voulez nous faire taire et nous retirer le pouvoir d'amender.
Il est vrai que c'est une bataille politique que nous voulons mener,…