Ces quelques dollars pour une reconnaissance de filiation permettent de faire venir n'importe quelle personne sur notre territoire national. Voilà ce qu'autorise aujourd'hui notre législation !
Nous sommes un certain nombre à regretter que ce projet de loi ne prévoie pas d'imposer cette analyse ADN aux ressortissants de pays ne possédant pas d'état civil, tout comme le fait que la formation à la langue française exigée ne soit pas sanctionnée par un examen, comme c'est le cas dans certains pays européens.
Les constitutions de 1946 et 1958 ont été écrites à l'époque où la France était encore un empire colonial. Nous donnons acte au Gouvernement que le bloc de constitutionnalité ne permet pas actuellement d'aller plus loin dans ces domaines.
Comme à l'accoutumée, certains esprits préfèrent déformer l'objet et la finalité de cette loi. Ils ne se rendent pas compte, tout du moins je l'espère, qu'ils font ainsi le nid des polygames et de ceux qui pensent que les femmes sont nées pour être voilées, voire lapidées le cas échéant. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
Nous connaissons ces esprits manipulés qui, pour certains d'entre eux, vont jusqu'à dissimuler des clandestins condamnés par la justice de la République plutôt que de faire respecter les lois votées dans cet hémicycle, symbole même de la démocratie.