… et, je le cite, à prendre en compte « la dimension internationale, grâce à la relance du codéveloppement ».
C'est ce que je vous propose aujourd'hui. Je ne doute pas que chacun et chacune, sur tous les bancs, aura à coeur d'aider à la concrétisation de ce livret.
Avant de conclure, monsieur le ministre, je voudrais vous demander d'accepter de sous-amender l'amendement que je présente à notre assemblée, pour prévoir, après la période de trois ans pendant laquelle l'épargne sera bloquée, une prime de l'État. Celle-ci devrait être suffisamment attractive pour faire de ce dispositif une réussite. Je souhaite que nous puissions aller jusqu'à l'équivalent de 2,5 %, et pourquoi pas 3 % par an ? L'article 40 de la Constitution, que chacun connaît ici, ne m'a pas permis d'aller jusque-là. Je souhaite que le Gouvernement aille dans ce sens. Vous avez publié cet été une tribune qui a beaucoup été commentée sur cette question du codéveloppement.
Je sais que nous pouvons compter sur vous pour que le Gouvernement nous aide à traduire cette volonté au cours de la discussion de ce projet de loi et je sais que beaucoup, sur tous les bancs, seront à nos côtés, à vos côtés, pour réussir cette belle idée. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)