J'y pense, madame la présidente.
Dans ce projet de loi relatif à la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement, nous devons parvenir, non à supprimer la grande hydroélectricité, mais à trouver des mesures compensatoires. La libéralisation des services de l'énergie ne fait qu'aggraver aujourd'hui le problème. En effet, le niveau de l'eau de la Dordogne ou de bon nombre de rivières de notre pays ne dépend plus du marché national, mais du marché européen. S'il fait très froid en Allemagne, l'eau monte d'un mètre à Castelnaud-la-Chapelle ! Je propose que le principe « pollueur-payeur » s'applique à tous les concessionnaires et à toutes les entreprises qui géreront les grands barrages et qui portent impunément atteinte à l'environnement.