Il faut aller plus loin que le dispositif de 2006, en permettant aussi aux étrangers qui ne paient pas l'impôt sur le revenu, et qui sont une majorité dans notre pays, de ne pas rester à côté de cette action en faveur du codéveloppement.
Le projet est ambitieux. Il est réalisable. Comment ? En permettant à des étrangers qui sont régulièrement installés sur notre territoire d'aider au financement de projets aussi divers que des entreprises d'élevage, des exploitations agricoles, des commerces de gros ou de détail, des organismes de formation, des sociétés d'hôtellerie ou de restauration, des pharmacies ; en leur permettant d'aller plus loin en aidant à créer des emplois sur la terre qu'ils ont quittée, faute d'en trouver un pour eux-mêmes.
Il faudra mobiliser les banques. Je suis certain, monsieur le ministre, que vous saurez convaincre le Gouvernement de s'engager dans cette voie.
Le livret d'épargne codéveloppement que je vous propose devrait recueillir, je n'en doute pas à la lecture du texte de Faouzi Lamdaoui, le secrétaire national du parti socialiste à l'égalité, un accueil positif sur tous les bancs.