Soucieux du bon déroulement de nos travaux et afin de ne pas faire perdre du temps à l'assemblée, je vais faire deux rappels en un ! (Sourires.)
Je souhaite d'abord m'élever contre les propos tenus à l'instant par notre collègue Michel Raison : son argument consistant à dire que puisque les entreprises sont les vecteurs du financement, elles ont le droit de siéger dans le groupe de suivi des projets d'infrastructures majeures. Une telle conception est profondément antirépublicaine ! Dans ces conditions, chaque contribuable peut venir demander des comptes sur l'affectation de sa taxe d'habitation ou de sa taxe foncière ! L'Assemblée nationale devrait afficher une autre image de la démocratie et s'abstenir de tenir de tels discours. J'ose espérer que les propos de M. Raison ont dépassé sa pensée !
Cela précisé, je souhaite maintenant interroger le Gouvernement sur la suite de nos travaux. Nous savons tous qu'avec la meilleure des volontés, nous ne pourrons achever la discussion de ce projet de loi cette nuit.