Dispersant en sept endroits différents les réfugiés qui étaient rassemblés en un seul, il ne fait que multiplier par sept les problèmes auxquels nous sommes confrontés et rendre inextricable une situation humainement déjà très douloureuse.
Enfin, dernier constat : lorsque, en conformité avec les accords passés par M. Sarkozy avec M. Blunkett, nous demandons des forces de police et de maintien de l'ordre supplémentaires pour rendre ces ports étanches, de manière que, conformément à votre discours, on ne puisse pas nous faire le reproche d'avoir envoyé le signal aux réfugiés qu'ils pouvaient passer vers la Grande-Bretagne, et que nous saisissons les ministres compétents, nous n'obtenons pas de réponses et restons confrontés à l'insécurité des ports, dans lesquels des coups de feu sont parfois échangés entre les réfugiés et la population locale, ou les passagers du transmanche.
Alors, monsieur le ministre, puisqu'une politique se mesure à son efficacité…