Je déplore que nous ayons manqué là une occasion de poser des règles encadrant strictement cette procédure, notamment en fixant des délais d'examen des demandes.
La France présidera l'Union européenne à partir du 1er juillet 2008. Notre Président de la République souhaite que l'immigration soit au coeur de cette présidence. Je m'en félicite, car les défis lancés par l'immigration ne se régleront pas au niveau national, mais bel et bien au niveau européen. Il suffit, pour s'en convaincre, d'entendre les pays du pourtour méditerranéen réclamer une véritable politique européenne sur la question.
Enfin, grâce au chef de l'État, le codéveloppement prend une nouvelle dimension. Là aussi, je m'en réjouis, car il était temps − grand temps − que cette idée fasse enfin l'objet d'une politique d'envergure et offre à la France les moyens de redorer son blason du pays des droits de l'homme et du citoyen. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)