Depuis quelques soirs, nous n'avons guère le temps de lire avant de nous endormir. (Sourires.) Toutefois, comme vous-même sans doute, monsieur le président Ollier, j'ai sur ma table de chevet le discours du Président de la République prononcé le 25 octobre 2007 à l'occasion de la remise des conclusions de Grenelle. Vous devez, mes chers collègues, le connaître par coeur. C'est pourquoi je ne vous en lirai seulement qu'un court extrait : « Je le dis : l'État a eu tort de se désengager du développement des transports urbains. L'enjeu d'aujourd'hui est bien la congestion des centres ville. Je rétablirai une participation de l'État pour la construction des voies de bus, des voies pour vélos ou des tramways. Ce sont plus de 1 500 kilomètres qui seront construits hors de l'Île-de-France. »