Dans la pratique, les méandres administratifs sont tels qu'un grand nombre de ces personnes ne retrouveront les leurs que des années après l'obtention de leur statut. Malheureusement, certains n'y parviendront même jamais. Lorsque, au drame de l'exil forcé s'ajoute celui de la séparation d'avec les siens − conjoint et enfants −, c'est parfaitement inacceptable.