Enfin, il sera aussi un poids non négligeable pour nos enfants, si nous ne réduisons pas nos déficits.
Compte tenu de ces éléments, le plus grand service que nous puissions rendre, c'est, bien entendu, de fixer le cap d'un retour progressif à l'équilibre, dans un souci d'efficience, d'équité et de sauvegarde de la ressource sociale.
Donc, quand j'entends dire parfois, comme tout à l'heure d'ailleurs, qu'il faut augmenter les prestations familiales, je rappelle qu'avec 88 milliards d'euros, nous sommes le premier pays européen. Nous ne pouvons donc pas les accroître sans cesse et nous plaindre de la faiblesse du salaire direct ou de la remise en question de la compétitivité de nos entreprises.
Madame la ministre, messieurs les ministres, je souhaite avec force que vous vous appuyiez davantage sur les travaux de la commission des affaires sociales. En effet, j'ai tiré une leçon de tous les travaux : sur le plan politique, il est frappant de constater que, lorsque nous avons des réflexions ou des missions communes, toutes sensibilités confondues, les clivages, dans la plupart des cas, s'estompent face à la réalité.