J'y viendrai, cher collègue.
Comme en 2003, le Gouvernement propose une réforme des retraites marquée par la préoccupation sociale, et non par une approche comptable.
Les Français comprennent aujourd'hui la nécessité du relèvement de la durée d'assurance permettant d'obtenir une liquidation au taux plein, car chacun peut observer l'allongement de l'espérance de vie à la retraite et la dégradation du rapport entre cotisants et retraités. Mais ils ne comprennent pas que, sur 190 milliards d'euros de prestations légales vieillesse et veuvage, on ne puisse pas opérer une redistribution pour venir en aide aux plus défavorisés.
Certes, on peut toujours aller plus loin. Moi-même, j'aurais souhaité que le Gouvernement puisse proposer une réforme du mode d'indexation des salaires et revenus portés aux comptes individuels des assurés du régime général et des régimes alignés.