Certes, la forte progression de la masse salariale en 2007 et 2008 a facilité la réduction du déficit et, à cet égard, nous ne bénéficierons pas de ce contexte favorable en 2009. Mais la réduction du déficit s'explique aussi par le ralentissement de la croissance des dépenses d'assurance maladie, qui sera de 3,3 % en 2008 au lieu de 4,1 % en 2007. Nous n'avons pas connu de procédure d'alerte cette année. Les efforts de maîtrise des dépenses portent leurs fruits et nous devons les intensifier.
Compte tenu des tensions sur le pouvoir d'achat, nous avons choisi pour cela de ne pas solliciter davantage les assurés, dès lors qu'ils respectent le parcours de soins. Les mesures de redressement ne porteront pas sur eux.