Afin d'améliorer à la fois la qualité et la gestion des soins dans les établissements de santé, je demandais à nos hôpitaux de passer à la tarification à l'activité à 100 %.
C'est aussi le pilotage de notre système de santé que j'entendais renforcer. D'abord en dotant la Haute autorité de santé d'une mission médico-économique, afin que les médecins soient mieux orientés dans leurs choix de prescription entre des traitements présentant une efficacité équivalente mais un coût différent. Ensuite, en donnant à la CNAMTS les moyens de contrôler davantage les dépenses a priori grâce à l'extension du champ d'application de la procédure de mise sous accord préalable.
Nous avons également pris la mesure du grave problème sanitaire qui se profile dans notre système de soins avec l'apparition de déserts médicaux : afin de mieux répartir l'offre de santé sur le territoire, j'invitais les professionnels de santé, y compris les plus jeunes d'entre eux – ce qui n'avait jamais été fait –, à négocier sur ce sujet et je définissais des règles plus optimales de maillage des officines.