Favoriser le travail, c'est aussi aider les Français à s'y rendre chaque jour. C'est majeur.
Vous le voyez, mesdames et messieurs les députés, l'équilibre de nos finances sociales exige une action soutenue, une volonté partagée et des efforts constants de bonne gestion. Pas de recette miracle, mais que chacun fasse son travail le mieux possible, dans son champ de responsabilité et en ne perdant jamais de vue l'intérêt général !
Malgré le contexte de crise, on doit maintenir le cap sur le retour à l'équilibre de la sécurité sociale en 2012. Il faut tenir l'ONDAM à 3,3 % sur l'ensemble de la période : cela suppose un effort constant pour améliorer l'efficience du système de santé. Il faut une vision globale de nos finances sociales et adapter l'affectation des ressources à l'évolution des besoins sociaux, notamment au profit de l'assurance vieillesse. Il faut enfin un engagement déterminé de tous pour améliorer l'emploi des seniors, clef du redressement de l'assurance vieillesse : nous prenons dans ce PLFSS des mesures fortes, que Xavier Bertrand présentera ; il faudra en tirer un bilan en 2010.
L'équilibre du régime général en 2012 est un objectif ambitieux, mais atteignable pour peu que nous prenions tous conscience des changements à opérer. Le temps des bonnes intentions et des promesses sans lendemain est terminé.